Suites aux anomalies rencontrées sur les DPE réalisés sur les logements antérieurs à 1975, le diagnostic a été suspendu pour ces biens jusqu’au 1er novembre 2021 afin d’apporter des corrections à la méthode de calcul.
Les biens antérieurs à 1975 pénalisés
Sur les 384 000 DPE réalisés depuis le 1er juillet 2021, date d’entrée en vigueur de la réforme, 207 000 ont concerné des maisons et appartements construits avant 1975. Les professionnels, ayant constaté une dégradation des notes sur ce type de bien, ils ont alerté les pouvoirs publics afin que les méthodes appliquées soient corrigées. Le diagnostic a donc été suspendu jusqu’au 1er novembre 2021 sur les logements anciens afin d’apporter les modifications nécessaires aux calculs. Les biens antérieurs à 1975 pour lesquels le DPE a été effectué avant cette date bénéficieront d’une réédition gratuite systématique (pour les notes F et G) ou à la demande (notes D et E).
Des corrections sous surveillance
Plusieurs points de la méthode de calcul du DPE ont été modifiés afin de tenir compte des particularités de l’habitat ancien. L’isolation par les murs est ainsi mieux prise en compte. De même, l’ancien débit de ventilation est à nouveau utilisé, la nouvelle méthode précédemment choisie entraînant une augmentation de la consommation d’énergie. Le calcul du coût de l’énergie se fait dorénavant selon un tarif unique du kWh. Enfin, les petites ouvertures représentant une faible proportion des ouvertures totale d’un logement sont exclues du calcul de l’indice de confort d’été. Le gouvernement a indiqué qu’il suivait de près les résultats de cette nouvelle méthode de calcul et qu’il ferait le point en fin de mois avec les professionnels.