Les Français fuient les grands centres urbains - 30/09/2021

La dernière note trimestrielle de conjoncture des Notaires de France confirme une tendance déjà constatée depuis quelques mois : le volume de transactions est toujours en hausse mais les acheteurs délaissent les grandes villes au profit de communes de taille moyenne.

 

Les notaires avaient déjà fait ce constat en 2020 : les Parisiens ont tendance à quitter leur logement dans la capitale pour acheter une maison ancienne dans les petites villes situées dans les départements périphériques. Ce phénomène est désormais devenu national. Toutes les grandes métropoles de l’hexagone (Toulouse, Lyon) voient leurs habitants quitter l’hyper centre pour trouver des habitations plus grandes dans un environnement moins urbanisé.

 

Fin mai 2021, les ventes de logements anciens ont atteint un niveau record depuis 2020 avec 1,13 million de transactions sur 12 mois. La hausse des prix, même si elle perdure, connait cependant un léger ralentissement. Au niveau national, le prix des logements anciens a augmenté de 1,4% au premier trimestre 2021 contre 2,4% au dernier trimestre 2020. Il faut dire que le dynamisme du marché immobilier masque des inégalités. Si la pression sur les prix est forte dans les zones recherchées par les acheteurs, les grands centres urbains voient ralentir l’envolée des prix de vente. A Paris intra-muros, les prix atteignent ainsi un plateau, conséquence de la baisse du volume de transactions (-14%) sur un an constaté à la fin du premier trimestre 2021. Selon les prévisions des notaires, les prix des appartements à fin août 2021 devraient augmenter de 1% sur un trimestre alors qu’une stabilisation des prix (-0,2%) est attendue sur un an.